Au moins, août débute bien pour le Cac 40, habitué à souffrir ce mois-là

La Bourse de Paris, qui a perdu 3,6% sur les mois de juin et juillet, entame le mois d’août en hausse, sa façon, peut-être, de lutter contre les éléments alors que celui-ci s’achève, le plus généralement, dans le rouge. Septembre et août, dans cet ordre-là, sont les mois où le Cac 40 subit les plus gros dégagements. Mais, pour l’heure, l’indice vedette parisien finit sur une progression de 0,65%, à 5.127 points, reprenant ainsi l’essentiel du terrain abandonné hier.

En savoir plus sur https://investir.lesechos.fr/marches/actualites/cac-40-petrole-dollar-solvay-bp-pfizer-apple-la-seance-de-bourse-du-1er-aout-1696632.php#0XScDKkEWbqEUpRv.99

Ce mouvement doit beaucoup aux indicateurs économiques, publiés de ce côté-ci de l’Atlantique, confirmant la solidité de l’activité manufacturière dans la zone euro. En juillet, l’indice PMI Markit s’est maintenu au-dessus du seuil critique des 50 points pour le 49ème mois d’affilée, tandis que la croissance de l’économie de la zone euro a légèrement accéléré à 0,6% au deuxième trimestre.

Le Cac 40 a également pu compter sur le léger reflux de l’euro – qui a notamment profité à Airbus, l’avionneur ayant des coûts en euros et des recettes en dollars. Hier, la monnaie unique, en faisant une poussée à plus de 1,18 dollar, avait touché un nouveau plus haut de deux ans et demi, le billet vert faisant notamment les frais d’un nouvel épisode chaotique à la Maison-Blanche où le président Trump a décidé de virer son nouveau directeur de la communication, pourtant en poste depuis seulement dix jours.

L’euro glisse de 0,35%, sous 1,18 dollar, malgré de nouveaux chiffres économiques décevants publiés outre-Atlantique, avec notamment un ralentissement plus fort que prévu de la croissance de l’activité manufacturière en juillet (l’indice ISM ressort à 56,3 après 57,8 en juin). Les dépenses de construction ont, pour leur part, diminué de 1,3% en juin alors que le marché espérait une hausse de 0,4%. Enfin, les dépenses des ménages américains ont augmenté de 0,1%, comme prévu, tandis que leurs revenus ont stagné, là où le marché tablait sur une hausse de 0,4%.

DEPLACE D`INVESTIR

التعليقات

أخبار ذات صلة

صفحتنا على فيسبوك

آخر التغريدات